18 décembre 2010

A l'aube d'une année nouvelle

Photo : Au Népal, à Bandhipur, on laboure encore avec une araire et deux boeufs

Qu'est-ce qui fait qu'on reprend un beau matin le blog qu'on avait interrompu depuis pas mal de temps déjà ? Pas mal de temps, il est vrai.

Mais, quoi qu'on fasse ou dise, le temps s'en fout, lui. Il passe. Normal : il n'a que ça à faire.

Nous, pendant ce temps-là, on bouge, on s'agite, on fait des projets, on s'illusionne. Bref, on vit, quoi !

Reprendre le blog, alors ? Il y a déjà tant de choses sur cette foutue "toile" géante !!!
Et moi, petite araignée dérisoire, je tisse la mienne au gré de mes pérégrinations, de mes envies, de mes coups de coeur et de mes coups de tête.

Rien que pour cette année deux mille et dix, qui vient de s'écouler, je suis parti, au printemps, deux mois sur le Chemin de Compostelle ; puis j'ai crapahuté, durant l'été, vaille que vaille, sur des trails improbables du côté des Alpes ; enfin, nous nous en sommes allés, en automne, ma douce et vaillante dulcinée et moi-même, sac au dos et sans assistance, du côté des plus hautes montagnes du monde dans le Népal, entre ces deux géants invraisemblables que sont la Chine et l'Inde.

De toutes ces péripéties, j'ai rapporté des images et surtout des mots.
Que je vous ferai partager. Pourquoi garder pour soi ce qu'on peut communiquer et qui nous a donné tant de joies et de plaisirs ?

Car, crise ou pas crise, le monde est toujours aussi passionnant. Heureusement !

Et les déclarations plus ou moins foireuses d'un ministre de l'intérieur ou les propos honteux et délibérés d'une héritière d'un parti xénophobe et carrément raciste n'y changeront rien : c'est parce que les gens sont différents et décidément très imprévisibles que la vie est intéressante et vaut d'être vécue.

Comptez donc sur moi pour parler encore et toujours, et encore et toujours, de cette différence, incroyable et merveilleuse, sans laquelle "on se ferait tous chier comme des rats morts."

Dite comme ça, la formule semble un peu abrupte et pourrait choquer.

Certes, j'en conviens.

Mais imaginer un monde où on serait tous pareils et dans lequel on penserait tous la même chose au même moment. Brrrr... frissons dans le dos, et ailleurs, rien que d'y penser.

Alors, quoi ? Eh bien, de courtes chroniques, sur tout et sur rien, sur l'océan dans lequel nous nageons ; et sur nous, les poissons, petits, moyens et gros. On y parlera même, à l'occasion, de baleines et de plancton, de requins féroces et de mérous placides, "d'îles jamais trouvées" * et de tempêtes terrifiantes, de marins perdus et de sirènes perfides. Tout un programme.

* Remerciements au M.A.M de Sainté pour la formule et pour la nouvelle expo ( à voir séance tenante )


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