11 avril 2011

Emouvant origami


Ce n'est plus le printemps mais carrément l'été ! 25°c à l'ombre à onze heures du mat...

Je passe dans le square, juste en bas de chez moi. Un papy, déjà torse nu et poils blancs, joue au foot avec son petit-fils, torse nu idem. Cette scène-là, toute simple, me rassérène. Revenant du marché, mon cabas empli de 3 artichauts, de 1 kilo d'endives, d'1,5 kg de petits poivrons verts du Maroc, de 3 kgs de pommes du Pilat et d'autant d'oranges Navelines, je m'attarde juste quelques instants devant les frondaisons d'un vert si clair.

Emouvant origami des petites feuilles : celles du bout des branches sont encore toute repliées, en zigzag, comme un végétal accordéon. Plus on va vers le tronc et vers la sève revenue, et plus elles se déploient, s'élargissent en petits éventails tout délicats. Infiniment tendres et délicatement émeraudes. Ou vert Véronèse ?

Je les caresse, presque amoureusement, de la pulpe de mon index.

Cela fait des années qua ça recommence. Toujours la même lente et irrésistible explosion végétale. Toujours les mêmes verts tendres qui m'émerveillent toujours aussi immanquablement.

Ne jamais se lasser. Ne jamais être blasé. S'émerveiller, encore et toujours, de cette merveille-là. De cette renaissance-là.

Naturellement magique.

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