21 décembre 2008

Oui la crise est un manège ...

...où les plus petits sont éjectés les premiers. 

Ce système ultra-libéral, dont certains, qui ont aujourd'hui le pouvoir et qui en vantaient tant les mérites, ce système est vraiment un système à la con. Les gros, vu leur poids financier, restent tout de même bien accrochés. On en dégomme un, de temps à autre, pour montrer que ça peut toucher tout le monde. Illusion... C'est juste les gros trop cons ou trop gênants qui sont éjectés. Pour un qui vire, des milliers restent. Pour les petits, c'est une tout autre histoire : ils valsent par centaines de milliers. Qui s'en soucie ? 

Vous remarquerez d'ailleurs que les mêmes -mêmes qui parlaient de privatiser à tout-va - et qui continuent à le faire, voir la Poste par exemple - les mêmes donc prônent sans sourciller un cil un retour massif à l'Etat providentiel et salvateur. En France et en Europe. Et même aux States, pourtant la patrie du libéralisme et de l'économie de marché. Marché qui marche..sur la tête. Tête qu'il a à l'envers et bien pourrie ! 

Donc, nos "chers" dirigeants - qui ne nous ont jamais coûté aussi cher avec leur incapacité à "réguler le marché", comme ils disent - ont donc viré à l'interventionnisme massif et total à coups de milliards d'euros..eten sont venus, quelque part, au socialisme capitaliste. Kézaco ? C'est un nouvel oxymore politico-économique. Que je t'explique deux points à la ligne. 

Quand il y a du profit et du jus à se faire en spéculant à mort sur les mouvements de capitaux et sur des spéculations hasardeuses, tous les traders, affairistes et autres petits malins combinards et initiés se font des couilles en platine irridié et même plus si possible. Comme le disait une spécialiste de la chose boursière, ça devient tellement compliqué que même les plus grands spécialistes n'y comprennent que tchi. Mais, en attendant, ça rapporte un max à tous ceux qui savent, même s'ils ne pigent pas tout. 

Et quand il y a des pertes colossales voire abyssales, vu que tout le monde a parié en connaissance  de cause sur de l'hypothétique, donc sur du vent, alors, tous se tournent comme un seul homme apeuré vers... l'Etat tout à coup redevenu protecteur et providentiel. 

Sauf que là, vous l'aurez compris, ils ne promettent pas de rendre une partie des profits gigantesques voire immoraux et dans tous les cas spéculatifs qu'ils ont encaissés auparavant. Vous me suivez ? A eux les profits juteux, à l'Etat et aux con-tribuables les pertes.

 Superbe système de vase non communicants. 

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