20 octobre 2006

Ça va mieux en le disant


Discussion à bâtons rompus avec mon fils de 22 ans. Un de ses potes galère un maximum avec sa classe, du côté de Givors. Il faut dire que ce pote-là est passé par ma classe, il n’y a pas si longtemps, lorsqu’il était en formation à l’IUFM. Il débute juste… tout frais et déjà moulu dans une classe pas évidente d’une école d’un quartier « sensible », givordin donc – au bord du Rhône.
On va donc essayer de se voir rapidement. D’abord pour parler de ses soucis. Et puis pour voir ensuite comment il peut faire, très concrètement, pour gérer ces gamins apparemment pas évidents du tout à gérer.
Vous me direz : il va donner des conseils alors que lui aussi, il semblerait que ça ne va pas très fort avec ses propres ouailles…aïe aïe aïe !
Primo, après le début très hard de ces premières semaines, il semblerait que ça va un peu mieux. On s’apprivoise mutuellement. À moins qu’ils commencent à comprendre ce que j’attends d’eux.
Mais bon, je ne me fais pas d’illusion.Va y avoir des hauts et des bas. Et plutôt plus de bas que de hauts. C’est pas du cynisme quand je dis ça. Les montagnes russes de la pédagogie, ça me connaît. Et quand on prend un ticket pour toute une année scolaire, vaut mieux avoir les idées claires et l’estomac bien accroché.
Pour l’estomac, pas de problème. Pour les idées, pas de souci non plus. Non, ce qui me tracasse, c’est la mise en musique de ces idées. La pratique quotidienne. La gestion du groupe et des individualités, des particularités. Vraiment très très particulières cette année.
Ce sera donc une année particulière. Why not, my dear ?

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